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Jeudi 7 janvier 2021
Compte-rendu de la conférence de presse gouvernementale du 7 janvier 2021
Compte-rendu de la conférence de presse gouvernementale du 7 janvier 2021
La situation sanitaire en chiffres :
- Nombre de cas : 15 000 contaminations par jour. Ce chiffre est bien moins élevé que les 50 000 cas de la fin octobre, mais la France est encore loin de son objectif des 5 000 cas, objectif nécessaire pour que la propagation de l’épidémie reste sous contrôle.
- Nombre d’hospitalisations et de malades en réanimation :
- 2 500 nouvelles hospitalisations chaque jour (1 hospitalisation toutes les 7 minutes)
- 2 600 malades sont en réanimation (1 lit sur 2 est occupé par un malade du Covid)
NB : Dans certains territoires, la situation se dégrade plus vite qu’ailleurs, à l’Est et en Outre-Mer. C’est pourquoi, 15 départements font l’objet, depuis la semaine dernière, d’un couvre-feu à 18h.
Nouveauté : La flambée des cas au Royaume-Uni (et en Afrique du Sud) s’expliquerait par l’apparition d’une nouvelle souche virale. Ce nouveau virus, s’il n’est pas plus dangereux, serait de 40 à 70% plus contagieux (et conduit donc mathématiquement à une fragilisation et à un risque accru du système hospitalier) :
- Le variant sud-africain est mal connu (3 patients en seraient atteints sur le territoire national)
- Le variant anglais est mieux identifiable : il donnerait le même type de symptômes que le variant connu et serait plus contagieux chez les enfants (19 cas sont identifiés sur le territoire national)
Des mesures drastiques ont donc été mises en place pour faire face à ce virus mutant :
- Depuis le 20 décembre, les frontières avec le territoire britannique sont fermées et un test PCR négatif datant de moins de 72h est nécessaire pour franchir la frontière.
- Les laboratoires, centres de recherche et Santé publique France se mobilisent et tous les tests PCR réalisés jeudi et vendredi seront analysés sur les plateformes de séquençage nationales.
Perspectives pour les prochaines semaines : Les restrictions sanitaires mises en place jusqu’à maintenant ne seront pas levées et il est même possible qu’elles soient renforcées dans les jours qui viennent :
- Perspectives sectorielles :
- Les établissements et activités culturels qui sont aujourd’hui à l’arrêt le resteront (cinémas, théâtres, etc.). Une reprise envisagée pour février fera l’objet d’une concertation avec les représentants du secteur le 20 janvier.
- Complexes sportifs, bars et restaurants ne pourront pas rouvrir avant, a minima, mi-février.
- Dans les stations de ski, les remontées mécaniques ne seront pas non plus rouvertes. Un point sera également fait le 20 janvier, à 2 semaines des vacances scolaires.
le Gouvernement continuera à soutenir ces secteurs en difficultés. Les mesures déjà mises en place précédemment seront conservées : le fonds de solidarité rénové, les aides sectorielles, le chômage partiel etc. Les ministres compétents rencontreront les représentants des différentes filières concernées pour discuter des modalités de ces aides. Et pour le mois de décembre, les formulaires d’aide seront mis en ligne dès le 15 janvier sur le site impots.gouv.fr
- Perspectives générales :
- Le couvre-feu national à partir de 20h est maintenu au moins jusqu’au 20 janvier.
- Le couvre-feu à 18h instauré dans les 15 départements est maintenu aussi. Notons que pour 10 départements, la situation sera analysée plus spécifiquement d’ici à demain soir pour déterminer s’il faut, là aussi, avancer le couvre-feu à 18h. Dans cette hypothèse et pour les territoires concernés, la mesure entrera en vigueur dimanche. Ces départements pourraient être les suivants : le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, la Côte d’Or, l'Yonne, le Cher, l'Allier, la Haute-Savoie, les Alpes-de-Haute-Provence, le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône.
- S’il le faut dans les prochains jours des mesures supplémentaires seront prises.
- Avant d’envisager la fermeture des écoles, la situation sanitaire devra vraiment être gravissime. En effet, la fermeture des écoles aurait des conséquences dramatiques sur de nombreux plans et n’est donc pas envisagée pour l’instant.
Les enjeux pour les semaines à venir : renforcer la stratégie « tester, tracer et isoler »
- Tester : la France est le seul pays européen à tester gratuitement tous les citoyens et les résultats des tests sont rendus dans 86% des cas en moins de 24h.
- Isoler : les cas asymptomatiques ou les cas contacts pourront s’inscrire sur le site de l’assurance maladie pour obtenir immédiatement un arrêt de travail indemnisé, sans jour de carence. Par ailleurs, chacune des personnes ainsi isolées sera appelée 2-3 fois pendant sa semaine d’isolement et pourra, si elle le souhaite, bénéficier d’une visite à domicile d’un infirmier.
Principale source d’espoir avec la campagne de vaccination lancée le 27 décembre : si le programme de vaccination a débuté plus lentement qu’ailleurs, cela répondait à la volonté de respecter les priorités énoncées dans les précédentes conférences de presse et fixées par la Haute Autorité de la Santé (HAS) :
- Tous ceux qui le souhaitent doivent pouvoir accéder au vaccin : la vaccination se fait sur la base du volontariat, après un recueil du consentement et la surveillance des éventuels effets indésirables
- 78 millions de doses de 5 vaccins différents ont été précommandées en juin dernier et seront livrées tout au long de l’année (3 d’entre eux bénéficient déjà des autorisations requises). Ce sont d’abord les 15 millions de personnes âgées et souffrant de pathologies chroniques qui seront vaccinées car le rôle des premiers vaccins sur le marché est d’éviter les formes graves de la maladie.
La stratégie vaccinale :
- D’ici fin janvier : 1 million de personnes seront vaccinées sur tout le territoire. Sont prioritaires, les personnes dans les EHPAD et les personnes en situation de handicap vivant dans des foyers d’accueil médicalisés. Elles représentent 1% de la population mais 1/3 des morts du Covid.
NB : le retard dans la campagne de vaccination s’explique en partie par le choix de cette stratégie vaccinale car le consentement de ces personnes est plus difficile à recueillir.
- Depuis lundi 4 janvier : peuvent se faire vacciner les personnels soignants de plus de 50 ans. Jusqu’à aujourd’hui, on compte 45 000 vaccinations réalisées (5 000 vaccinations avant-hier, 12 000 vaccinations hier et au moins 25 000 vaccinations aujourd’hui).
- A partir du lundi 18 janvier : toutes les personnes de 65 ans et plus pourront se faire vacciner.
L’organisation de la campagne de vaccination :
- Le pilotage de la campagne de vaccination dans les territoires revient aux préfets de département. Pour les opérations logistiques, ils s’appuieront sur les Agences Régionales de Santé (ARS). Ils travailleront avec les élus locaux et notamment les maires et les présidents d’agglomération.
- Les démarches de la vaccination seront allégées pour les personnes moins fragiles car il existe suffisamment de :
- Retours d’expériences : 1 million de personnes vaccinées dans le monde avec une extrême rareté de cas où apparaissent des effets secondaires négatifs.
- Garanties : les circuits logistiques fonctionnent puisque dans chaque département les vaccins ont été ou sont livrés.
- Recommandations de la HAS et des autres autorités de santé (OMS etc.).
- Adaptations pour une accélération de la campagne de vaccination :
- L’administration de la deuxième dose du vaccin pourra être différée de 6 semaines (au lieu des 3 semaines envisagées au départ) ce qui permet une plus large vaccination dès janvier
- Il y aura un élargissement du bénéfice des vaccins aux 75 ans et plus qui pourront prendre RDV dès le 14 janvier pour se faire vacciner à partir du 18. La prise de RDV se fera par téléphone ou par internet (sante.fr). Il n’y aura pas d’obligation préalable de consulter son médecin traitant.
- Avant le mois de mars, les 65 ans et plus devraient avoir accès à la vaccination (7 millions de personnes sont concernées). Cet élargissement des bénéficiaires sera rendu possible par la mise sur le marché de vaccins qui ne doivent pas nécessairement être conservés à -80°C
- 6 centres de vaccination sont ouverts dans chaque département (1 centre pour 100 000 habitants)
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